Maripier Morin a une fois de plus touché le cœur des Québécois en direct à la radio, lors d’un moment particulièrement émouvant sur les ondes de « Les filles du lunch », l’émission qu’elle coanime avec Marie-Ève Janvier.

Cette fois, c’est en lisant une lettre qu’elle a elle-même écrite à ses seins que Maripier a craqué. Elle a d’ailleurs dû prendre plusieurs pauses pendant sa lecture pour pleurer, bouleversée par les émotions qui remontaient à la surface.

Sa co-animatrice Marie-Ève Janvier l’a bien soutenu dans ce moment de vulnérabilité.

La lettre en question avait un parfait mélange d’humour et de profondeur. Maripier y raconte son long parcours avec ses seins, depuis son enfance où elle rêvait de les voir apparaître, jusqu’à aujourd’hui où elle les accepte enfin!

(La suite de l’article est ci-dessous.)

maripier morin radio

C’est la maternité qui a transformé son regard. La naissance de ses enfants, Margot et Henri, lui a permis de redécouvrir la beauté et la fonction essentielle de ses seins. Le moment où sa fille Margot a instinctivement trouvé son sein pour la première tétée a été un moment riche pour Maripier.

Malgré toutes les imperfections qu’elle reprochait à ses seins, ils étaient parfaits aux yeux de ses enfants… ainsi qu’à ceux de son conjoint Jean-Philippe Perras!

(La suite de l’article est ci-dessous.)

maripier morin radio émue

Voici la lettre qu’elle a écrite à ses seins :

« À vous mes lolos, mes gros berlingots. Je vous ai attendu longtemps. Petite, je me souviens de rembourrer mes tops de sport en vous espérant, en souhaitant secrètement que vous seriez plus généreux que ceux de maman. Toute mon adolescence, vous avez brillé par votre absence, me permettant de ne pas perdre mon centre d’équilibre dans mon sport et de me faire atterrir automatiquement dans la friendzone avec les gars qui auraient pu m’intéresser. Que je les enviais, les filles au secondaire qui avaient des seins, pas des gros, juste une présence, qui affirmaient à mes yeux leur féminité et qui marquaient au trait rouge la mienne, qui tardait visiblement à se pointer. Et puis voilà, le matin de mes 18 ans, comme un cadeau, vous êtes apparus, parce que j’ai encore l’impression que vous avez poussé dans la nuit et visiblement, je n’étais pas la seule à trouver que vous étiez arrivée vite. Dans ma petite ville, les gens disaient que vous étiez faux. Il faut dire que vous étiez un peu plus gros que ce que j’aurais souhaité. Vous attiriez l’attention, vous étiez l’objet de spéculations et de moqueries. Je pense que c’est à ce moment-là que j’ai commencé à vous haïr. C’est au début de ma vingtaine que notre relation s’est compliquée. Ma cousine de quelques années, mon aîné, venait de recevoir un diagnostic de cancer du sang. Je comprenais à ce moment-là qu’en plus de tout le reste, vous me rendiez vulnérable. Et puis les années ont passé et j’ai continué de vous critiquer, de vous dénigrer et de parler dans votre dos alors que c’est morphologiquement impossible. J’ai fait le yo-yo avec mon poids et donc avec vous. Petit, puis gros, puis petit encore, je vous ai surnommé les poches de thé. Morte en haut avec un petit restant dans le fond. Des vergetures en prime. Je vous ai fait la vie dure. Je vous ai tapé, strappé, caché, remonté, poussé, effoiré, mis dans des brassières trop petites puis dans des brassières trop grosses. Puis finalement, j’ai compris. Margot venait juste d’arriver. Ça ne faisait pas deux secondes qu’elle était sortie. La médecin l’a mise sur mon ventre puis avec ses petits pieds, elle s’est poussée jusqu’à vous autres. D’instinct, elle a choisi le gauche. Le plus performant des deux. J’ai compris cette journée-là que vous étiez parfaits. Que j’avais des totons d’allaitement de compétition. Oh yâbe, l’objet de désir. Grâce à vous, je pouvais nourrir mes enfants. Ce lien précieux qui me lie à eux. Ce fil invisible qu’on construit, une tétée à la fois. C’est tout grâce à vous autres. Aujourd’hui, je veux m’excuser de la façon dont je vous ai traitées. Vous êtes visuellement pas parfaits à mes yeux. Mais je vois que vous l’êtes dans ceux de Margot et de Henri. Puis ceux de JP aussi. Faut croire qu’il aime ça le thé. »

Ce partage a aussi touché les auditeurs de l’émission. Dans un commentaire, une fan de l’émission a écrit : « Les filles du lunch, vous êtes exceptionnelles! Merci Maripier, moi aussi je pleure! ». Une autre personne a écrit : « Quel bel hommage des plus émouvant. Merci pour ce beau partage. ».

Écoutez l’extrait par vous-mêmes ici :

 

View this post on Instagram

 

A post shared by Rythme 93.7 et 98.1 (@rythme937et981)

À voir en lien, Maripier Morin continue de nous surprendre dans son émission. Elle dévoile qu’elle a le numéro de téléphone d’une star internationale. Détails dans l’article ci-dessous :

Maripier Morin dévoile qu’elle a le numéro de cette star internationale

Source : Page Instagram de Maripier Morin