Bruno Blanchet a annoncé récemment une bien triste nouvelle.
En effet, les médecins lui ont diagnostiqué un cancer.
L’humoriste a décidé de faire l’annonce aux Québécois en
publiant un message pour les informer de la situation. Fidèle à
lui-même, Bruno a gardé le ton léger et s’est voulu rassurant
envers ses fans.
(La suite ainsi que tous les détails de l’article sont sous
la photo)

La réaction du public a été très forte, et Bruno a reçu une
grande vague d’amour et de soutien en ce moment difficile.
Dans les dernières heures, l’humoriste a tenu à faire une
précision sur la situation.
Voici le message touchant que Bruno a adressé à ses fans,
entrecoupée par les images publiées en accompagnement de sa
publication:
« MERCI
Je n’avais pas
encore réussi à le faire sortir, le gros nuage gris, le long
sanglot qui m’étouffait et que je retenais depuis des semaines. Et
puis, vos commentaires, vos témoignages, votre compassion, votre
amour…
Ah! Vous m’avez
fait pleurer.
Merci, merci,
merci.
Vous m’avez fait
admirer la beauté exceptionnelle de notre relation et la qualité de
tout ce qu’on a vécu ensemble.
La chance que j’ai
de vous avoir!!
(La suite ainsi que tous les détails de
l’article sont sous la photo)

Aujourd’hui, il
faut que je vous dise que j’ai beaucoup jonglé avant de vous faire
part de ma maladie, parce que j’aurais pu ne pas vous en parler,
puis subir mon opération, en catimini…
Et sachez que le
choix de vous le révéler n’était pas afin de provoquer une vague de
tristesse, la vie est déjà assez dure comme ça, on n’a pas besoin,
en plus, qu’un clown se mette à nous faire de la peine! Je suis
vraiment désolé si moi aussi je vous ai fait pleurer…
Mais je trouvais ça
essentiel de partager avec vous ma mésaventure, telle que je l’ai
vécue, et je croyais qu’il était nécessaire, à travers le clip, de
tenter de vous faire ressentir l’émotion du moment. Parce que c’est
une annonce qui bouscule. C’est une nouvelle qui
bouleverse.
Sauf que… la vie
continue. On se relève.
Et on y
réfléchit.
À 61 ans, après 40
ans de folies dans 100 pays, on se dit wow, je suis toujours
vivant, sobre et presque en pleine forme… C’est incroyable, non? Ça
aurait franchement dû être pire! Alors, à partir de maintenant,
atteint d’un cancer, qu’est ce que je dois faire? Vivre encore plus
fort, plus fou, plus vite? Ou vivre plus simple? Plus
lentement?
(La suite ainsi que tous les détails de
l’article sont sous la photo)

Déjà, je sais que
je suis privilégié de m’être rendu jusqu’ici. Et entre vous et moi,
sur ma wishlist, il ne me reste pas beaucoup de cases à cocher. Il
me restera toujours de l’apprentissage, de l’amélioration et de la
quiétude, mais en matière de divertissements, de lieux à visiter et
d’expériences plus ou moins étranges, c’est pas mal réglé mon
affaire.
“Je n’ai plus de
fantasmes, que des souvenirs”, comme disait Jean-Pierre
Ferland.
Or, la suite, je
considère qu’elle est un bonus, et une occasion inouïe d’enfin
servir à quelque chose. Yééééé!
Et dans les
circonstances, j’estime que mon expérience devrait désormais
défendre une cause plus grande que mon petit individu, et servir à
brasser la cage.
La GROSSE
cage!
-Est-ce que vous
voulez lancer une réflexion collective sur la fragilité de
l’existence, monsieur Blanchet?
-Euh… Oui madame!
Je n’aurais pas pu le résumer mieux que vous. Et dès maintenant, à
défaut de pouvoir choisir de vivre plus longtemps, je choisis de
vivre plus grand.
De vivre pour le
reste du monde.
Et je commence tout
de suite, avec un… Appel au dépistage! Les hommes, allez vous faire
checker le paquet. Quand je rentrerai courir avec vous cet été,
avant toute activité, j’exigerai des billets du médecin. Ok? Watch
out.
Et les femmes, svp,
bottez-leur le derrière, s’il le faut!
Je dis ça en
hommage à ma blonde, parce si ce n’était de son insistance à
m’envoyer consulter des spécialistes, je n’aurais jamais su que
j’avais une tumeur maligne qui se cachait sur ma glande, pour
aucune raison et sans symptôme apparent.
Aujourd’hui je
serais là, insouciant, à vous parler de trophées et de course à
pied, et puis quelques années plus tard, peut-être, à vous parler
de mon cancer généralisé.
Rak na,
Bubi!
Et justement,
parlant de course à pied, dans le cadre de mon objectif de 25
podiums en 2025, je suis monté sur un 21e podium en fin de semaine
passée à Chiang Mai, lors de la UTMB Inthanon 50, un trail frisquet
(11 degrés) de 40km avec 2200m de D+. C’était tough, la tête était
ailleurs, mais le cœur était à la bonne place.
Donc, 25 en 25,
c’est encore possible!
Il me reste encore
3 courses, plus le championnat ITRA.
Et quand j’y pense…
On met tu la course à la guérison là-dedans?
Parce que celle-là
aussi, je vais la gagner.
Love
always
Bruno »
Ci-dessous, la publication en question de
Bruno:
Quel message de la part de Bruno envers ses
fans!
On lui souhaite tout le courage nécessaire dans la
suite de cette épreuve!